27 Jui Hellfest : Live report Day 2 !

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Deuxième Report consacré au Hellfest 2019, retrouvez la première partie ici.

Retour en enfer en ce début de week-end, pour un samedi très chaud dans tous les sens du terme ! L'occasion de découvrir des groupes que je ne connaissais pas ou peu. C'est aussi ça les festoches : Se faire surprendre par des formations qu'on irait sans doute pas voir hors contexte...

 

 

C'est le cas notamment de Cypecore ou Carach Angren ! Les premiers m'ont attiré avec leurs costumes de scène, un mélange de Cyber et de Black. Et si la blague passe au bout de cinq minutes, les allemands portent leur Cyber Metal (sorte de Metal indus gonflé aux hormones) avec beaucoup d'énergie. Une belle surprise, et un groupe qui va compter dans l'avenir.

 

Navigant entre le temple et l'altar, à l'ombre en somme... On profite également de Wolfheart, et de leur Death mélodique teinté de Black metal. Pas de quoi me retourner le cerveau mais un bon moment tout de même. Je passerai rapidement sur Whitechapel, pas fan de Metalcore/Deathcore, c'est de loin que l'on a assisté à leur prestation. Et si j'ai pu succomber au headbanging sur certains morceaux (The Void, End of flesh...), le grand Nico est quand à lui resté stoïque.

 

Revenons plutôt à l'autre découverte du jour, Carach Angren. Les néerlandais étaient sur la checklist de mon poto', j'ai donc suivis le mouvement et ce fut une sage décision. Gros Black Metal des familles, un peu surjoué et théâtralisé par moment. Mais avec des titres comme « Blood Queen » ou « Bloodstains on the Captain's Log », y'a de quoi se vriller les cervicales bien comme il faut.

 

Déjà Moonspell commence à faire parler la foudre à quelques pas de là (sous l'altar), « Em nome do medo » résonne lourdement. Le groupe a déroulé un set efficace mais déjà entendu à la Rodia (Besançon) l'an dernier (1755, Opium, Breathe...).

 

On a fait l'impasse sur Whitesnake, qu'on écoute de temps en temps sur cd, mais qui nous laisse de marbre en live. D'autant que leur dernier album (Flesh & Blood) est loin de nous avoir convaincu. Détour du coté de la Hell City : Des gogo danseuses en cages, un Elvis sur une Harley et une foule de plus en plus dense (trop?!). Et finalement les grosses têtes d'affiche pointe le bout de leur nez...

 

Très joli nez d’ailleurs en ce qui concerne la belle Sharon Den Adel et son Whithin Temptation. Quel performance les amis ! D'entrée le dernier album (Resist) est mis en avant, avec « Raise your Banner » et un « The reckoning » taillé pour la scène. La belle est intenable, et va ensuite alterner les classiques (Stand my Ground, Paradise, Mother Earth) avec des titres récents. Un set maîtrisé et équilibré, je ne suis pas loin de tomber amoureux...

 

Peu tenté par Def Leppard et encore moins par les Wampas, c'est du coté du temple (encore) que l'on va poser nos carcasses. Si Myrkur n'est pas au rendez-vous pour cause de grossesse. C'est finalement la violoncelliste Jo Quail qu'on voit débouler sur scène. Seul avec son instrument, un peu dépassé par la pression du fest (on peut la comprendre). La jeune femme a su mettre le publique dans sa poche avec sa sincérité et l'originalité de son jeu. Des morceaux très calmes et atmosphériques, qu'elle construit en live grâce à une pédale de loop. Des loops qu'elle superpose progressivement : Percussions sur le manche de l'instrument, lignes de violoncelle superposées... Du grand art qui vient compenser le manque de patate qu'on était en droit d'attendre. Sur son dernier morceau la danoise était accompagnée d'un batteur, ce qui a donné un peu de mordant à l'ensemble. De quoi regretter (peut-être) que la batterie ne soit pas là dés le départ. En tout cas, une sacrée belle découverte à suivre, mais sans doute dans des circonstances plus adaptées.

 

Notre binôme s'est alors coupé en deux, si Nicolas restait sous le temple pour attendre Cradle of Filth, je me suis frayé un chemin vers le mainstage pour voir les papys du blues Rock agiter leurs barbes au son de leurs tubes d’antan. Et pour fêter ses 50 ans de carrières (respect), ZZ Top a mis les petits plats dans les grands. La bande à Billy Gibbons était au rendez-vous, un show un peu statique, mais à 70 ans passé on va pas leur jeter la bière(la pierre pardon)...

 

Le site du festival était alors plein à ras bord, plus moyen de circuler. Pas étonnant compte tenu de la grosse machine qui envahit le main ! Kiss, tout en maquillage, costumes, paillettes et flashs dans tous les sens... Sa brille de partout, y compris dans le ciel ou les feux d'artifices vont bon train. Un show à voir une fois dans sa vie, pour un groupe (le meilleur du monde selon eux!???) qui se lance dans une tournée d'adieu. Et coté musique me direz vous ? Bah on fait vite le tour. Quelques longueur (deux heure de live quand même), des classiques à revendre (Detroit Rock city, War machine, Love Gun, I was made for lovin' you) … Ça a beau être des classiques, c'est un peu pauvre musicalement et l'emballage tape à l’œil n'y change rien.

 

Et du coté de Cradle of Filth, pendant ce temps là, l'ami Nico s'est régalé. Une bonne moitié de morceaux emblématiques (Thirteen autumns and a widow, Cruelty Brought thee orchids...) suivis de titres plus récents (hearbreak and Seance...) Une belle prestation ! Comme quoi, ça n'est pas toujours sur les plus grosses scènes que l'on trouve les meilleurs sets...

 

On a finit par se retrouver pour le dernier gros moment de la soirée : Cult of Luna ! Les suédois bénéficient d'une réputation qui n'est plus à faire, et leur live était d'une qualité irréprochable. Le groupe tourne peu, c'est donc une vrai chance de les avoir sous nos yeux et autant vous dire qu'on en a profité. Entre nappes oppressantes et grosses séquences bien lourdes (the silent man, Owlwood, In Awe of) Cult of luna a brillé sur la valley de par sa technique et sa créativité. De quoi faire de l'ombre à l'ogre Kiss qui a pourtant dû croquer une bonne partie du budget de Ben Bardeau.

 

C'est tout pour aujourd'hui, rendez-vous demain pour la suite et la fin de notre périple Hellfestien...

 

 

Dernière modification le jeudi, 27 juin 2019 15:29